Conseils pour réussir la plantation de l’ail

Dernière mise à jour: 20.04.24

 

L’ail est très connu par sa capacité à combattre une multitude de maladies. Non seulement il lutte contre les rhumatismes, mais il tonifie également le corps. Pour avoir un stock en permanence, mieux vaut le planter dans son jardin. Justement, voici les astuces pratiques pour réussir la culture.

 

Le type de sol

L’ail ou Allium Sativum appartient à la famille des alliacées. Il se développe généralement sous un climat tempéré et peut atteindre entre 30 à 100 cm. Pour planter l’ail, il faut bien choisir le type de sol qui va l’accueillir. À noter qu’il n’aime pas les terres lourdes. Cependant, il s’épanouit dans les sols légers de type argilo-calcaire ou argilo-siliceux. Il trouve également son bonheur dans les terres drainées.

 

Plantation de l’ail : quand ?

Comment planter de l’ail ? Pour réussir la culture, il est important de déterminer quand planter l’ail. Pour ceux qui ont des préférences pour l’ail blanc et violet, mieux vaut agir à l’automne, à condition d’avoir un sol bien drainé. Autrement, il vaut mieux planter les caïeux au printemps. Aussi, il faut tenir compte du climat. Dans les régions au climat flexible, il est conseillé de commencer la culture à l’automne et en janvier-février si le climat est doux. Pour semer l’ail rose, cependant, la fin de l’hiver est la période la plus adaptée dans les régions à climat léger et au début de l’automne dans un autre endroit.

Les différentes étapes pour planter de l’ail

Planter l’ail pour la première fois est de loin une tâche simple. La première étape consiste bien évidemment à creuser des sillons profonds de quelques centimètres. Il est indispensable de bien les espacer de 10 voire de 12 cm selon l’espace disponible. Laissez-y les caïeux en veillant à disposer la pointe notamment vers le haut de manière à ce qu’ils franchissent le sol. 

Ensuite, pour planter de l’ail, il faut bien recouvrir les bourgeons avec de la terre puis les arroser. À noter qu’il est recommandé de laisser reposer les mêmes parcelles durant 5 ans avant d’y faire pousser de l’ail à nouveau. Mieux vaut les utiliser pour les fruits et les légumes. Étant donné qu’ils sont particulièrement sensibles, il est conseillé de ne pas y planter des oignons.

 

Zoom sur les variétés d’ail

Il existe plusieurs variétés d’ail. Comme susmentionnés, les ails rouges et roses figurent parmi les variétés de printemps. Ils sont plus faciles à conserver contrairement à d’autres. Les ails blancs et violets, quant à eux, ne supportent pas l’humidité. Pour les préserver, il suffit de les mettre dans un endroit frais, et le tour est joué !

 – Ail rocambole, appelé aussi oignon d’Egypte ou ail d’Espagne. Il est très utilisé en cuisine : on peut manger non seulement ses bulbes, mais également ses feuilles et ses bulbilles. Il suffit de les mélanger avec de la salade.

 – Ail Arno se démarque par sa résistance à la sécheresse. Aussi, il n’est pas sensible aux virus de l’ail. Il peut être consommé cru ou cuit, selon les préférences de chacun. De quoi aromatiser la viande ou les crudités.

 – Ail des ours se différencie notamment par sa jolie floraison. Il est connu pour ses vertus médicinales (hypolipémiant et antiseptique) et son usage en phytothérapie.

 

La récolte

Pour savoir comment faire grossir l’ail, il suffit de respecter les différentes étapes susmentionnées. Ensuite, on peut procéder à la récolte de l’ail. Cet événement se déroule souvent un mois après la culture. Néanmoins, il est recommandé de bien attacher les tiges qui se décolorent en jaune au préalable. De cette manière, vous arrêtez leur croissance. 

Avant de récolter l’ail germé, il faut vérifier la dimension des bulbes et veiller à ce qu’ils soient bien formés. Mais quand récolter l’ail ? Cette action s’effectue souvent durant les périodes d’été, soit en mois de juin et juillet. Pour ce faire, il est important de bien s’équiper en mettant des gants de qualité ainsi qu’un pantalon de travail. Ce dernier est très efficace pour protéger ses vêtements des éclaboussures et des saletés. 

Une fois que vous êtes prêt, vous pouvez passer à l’acte. Quand la récolte est terminée, il est très recommandé de faire sécher l’ail avant de l’emmagasiner correctement. À noter qu’il vaut mieux le stocker de préférence à l’abri de l’humidité et privilégier les endroits aérés et frais. Pour les amateurs d’ail en vert, la collecte peut s’effectuer au mois de mai.

 

L’entretien

Réussir la culture de l’ail est un énorme exploit surtout pour les débutants. À part le fait de bien respecter les étapes de la plantation, il faut aussi entretenir la plante. Ce faisant, le cultivateur doit commencer par se débarrasser des mauvaises herbes notamment à leur apparition. Il faut agir régulièrement. Étant donné que la plantation de l’ail se fait dans le sol bien drainé, il est inutile de l’arroser. 

Par ailleurs, vérifier tout ce qu’il y a autour de l’ail s’avère indispensable durant le printemps surtout pour éliminer les eaux stagnantes. Pour enlever les surplus d’eau, il est parfois préférable de creuser de petites tranchées. Enfin, il faut s’alerter aux moindres signes. Quand les tiges s’enroulent entre elles, il vaut mieux les récolter pour permettre aux bulbes de grossir davantage.

Quels sont les parasites qu’il faut surveiller ? 

Pour réussir à planter l’ail, il est important de le surveiller régulièrement. Cependant, étant donné qu’il est particulièrement résistant, il n’est quasi jamais atteint par les parasites. Mieux vaut néanmoins vérifier la mouche de l’oignon ou la rouille de l’ail. Pour lutter contre la première, il est recommandé de se servir des voiles anti-insectes et de les installer de préférence au sol. 

Certains experts proposent cependant l’utilisation des insecticides au moment où les larves sont en activité. Il existe également ce que l’on appelle mildiou. Il s’agit en quelque sorte d’une moisissure qui affecte la plupart des légumes. On peut néanmoins l’éviter avec des gestes simples en veillant par exemple à enlever l’humidité autour de la culture. Pour limiter les infections, il faut couper les parties touchées. Si la propagation est importante, toutefois, il est conseillé d’examiner son ampleur et agir en conséquence. 

 

 

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