Ingrédient polyvalent dans toutes vos recettes, la tomate apporte également de la couleur dans votre potager. Elle casse en effet la verdure infinie avec son rouge éclatant. Mais pour obtenir ce résultat, un certain rituel est nécessaire pour la plantation, notamment la période idéale, ainsi que les méthodes de culture.
Préparation du terrain
La tomate est un fruit-légume que tout le monde peut consommer sans modération, notamment dans sa version crue. Mais cela n’empêche pas de la cuisiner de temps en temps en sauce ou en autre produit transformé. Pour profiter de cet ingrédient polyvalent par excellence, il pourrait s’avérer être intéressant d’en disposer au besoin. Comme la culture des tomates figure parmi les plus simples à réaliser, vous devriez peut-être envisager d’en planter dans votre jardin avec votre propre bêche. Si le projet vous convient, l’essentiel à savoir pour vous lancer reste facile à assimiler.
Tout commence évidemment par la préparation du terrain. Avant même de penser à enfoncer la petite graine, vous devez procéder à un amendement de la parcelle où vous comptez effectuer une plantation de tomates. La meilleure période pour ce faire se situe dans les mois d’octobre ou novembre, lors du labour d’automne. À ce moment en effet, le sol bénéficie encore des bienfaits de l’été, notamment la chaleur et la lumière qui sont favorables au développement des microorganismes présents dans la terre et qui le nourrissent.
Lorsque le terrain atteint ce stade optimal, vous pouvez lui donner un coup de pouce afin de le préparer à affronter l’hiver qui s’en vient. Pour l’amendement, il vous suffit de retourner correctement la terre et d’y épandre du fumier, à raison de 4 kg par mètre carré. Pensez à bien répartir le tout, de manière à ce que l’assimilation se fasse de manière homogène. Si vous n’avez pas eu le temps de fabriquer votre fertilisant, ou s’il n’est pas encore tout à fait prêt, vous pouvez vous procurer du compost déshydraté dans les jardineries. Faites attention au dosage, pour planter des tomates, vous ne devez pas dépasser la fourchette de 100 à 150 g par mètre carré.
Après quelques jours, toujours durant cette même période, vous devez compléter la préparation, en ajoutant 100 g par mètre carré d’engrais de fond. Celui-ci doit être enrichi en phosphore et potassium, pour favoriser la croissance du futur potager sur pied, plus précisément les plants de tomates que vous comptez cultiver quand viendra le temps opportun.
Délimitation de la zone de plantation
Ce fruit-légume nécessitant une atmosphère suffisamment chaude pour se développer, il est évident que le meilleur moment pour le planter se situe dans les périodes encore douces du printemps. Mais si la réussite dépend surtout de l’instant de mise en terre, d’autres facteurs importants jouent également leur rôle. Bien connaître les conditions de culture en fait partie.
La première base à savoir pour comprendre comment planter des tomates concerne l’emplacement le plus favorable. Comme la chaleur constitue un critère essentiel, faites en sorte d’aménager une zone en plein soleil, c’est-à-dire qui bénéficie du passage de la lumière le plus longtemps dans la journée. Assurez-vous également qu’il s’agit d’une terre humifère, de manière à ce que vous n’ayez pas à retravailler celle-ci alors que les plants sont déjà en place.
Par ailleurs, le sol ne doit pas être trop sec ni détrempé. Il doit juste être modérément humide, sachant que les actions conjuguées de l’eau et de la chaleur représentent les facteurs de croissance de la tomate, et qui lui permettent de s’améliorer en matière de saveur.
En ce qui concerne la qualité du terrain, outre l’amendement effectué en automne, vous devez vérifier que le sol n’est pas trop riche en azote. Au besoin, vous pouvez vous rendre dans un magasin spécialisé ou une jardinerie pour vous procurer un engrais tomate à employer au départ, pour rétablir l’équilibre. Heureusement, l’avantage principal réside dans le fait que ce fruit-légume peut pousser sur n’importe quel type de terrain.
Toutefois, quelques détails restent utiles à savoir, selon la variété que vous souhaitez planter, entre de grosses, les moyennes ou des tomates-cerises. Dans un objectif de culture précoce, vous devez privilégier un sol léger. Par contre, préférez un sol lourd si vous envisagez une production tardive. Dans tous les cas, évitez simplement qu’il soit trop argileux.
Étapes de plantation par période
Lorsque le terrain est prêt, après avoir réalisé les amendements nécessaires, il est temps de passer concrètement à l’action de planter des tomates. Les mois de février et mars restent les plus propices pour procéder au semis. Dans un premier temps, vous devez effectuer l’opération en fabriquant plusieurs pépinières pour faire pousser la tomate en pot. Vous devez juste placer une graine dans un petit récipient de tourbe compressé, et mettre ce dernier au chaud, sous le soleil.
Vous devez cependant arroser souvent, sans attendre que le terreau montre des signes de sécheresse, mais sans chercher à tout inonder non plus. Dans le cas où vous n’avez pas la patience pour la sortie des premières pousses, vous pouvez aussi vous rendre en magasin pour vous procurer de jeunes plants déjà prêts en godet. Vous n’aurez ainsi pas de difficulté quant à savoir quand faire les semis de tomates.
Pour reconnaître quand repiquer les tomates, vous pouvez vous baser sur deux moyens infaillibles. Le premier consiste à observer le climat, et vérifier que le sol ne se trouve plus sous l’influence du gel. Généralement, cette époque se situe aux alentours du mois de mars au plus tôt, et peut se prolonger jusqu’en mai, selon les températures. Néanmoins, vous pouvez aussi utiliser une station météo sans fil grâce à laquelle vous pouvez anticiper les changements climatiques et ainsi programmer les différentes étapes pour préparer le terrain et planter les tomates.
Le second moyen repose quant à lui sur l’analyse de l’évolution de la pousse. Pour savoir quand planter des tomates en pleine terre, comptez le nombre de feuilles présentes sur la tige. Lorsque celle-ci en déploie entre cinq et sept, cela signifie qu’elle est prête à être transférée.
L’opération à ce stade consiste à placer les végétaux en terre. La distance plantation tomate dépend de la configuration que vous avez imaginée. Pour un potager en ligne, prévoyez un maximum de 5 pieds sur une surface de deux mètres carrés, à un intervalle de 60 cm entre chacun. Dans le cas d’un style en carrés par contre, optez pour un plant par carré à cultiver au centre, avec un espacement tomate de 80 cm entre les rangs.
Pour la procédure, creusez et placez un tuteur, puis déposez deux poignées de compost ou de terreau au fond du trou. Installez-y le pied, à 3 cm du tuteur, puis recouvrez avec l’engrais avant de mettre de la terre par-dessus. Tassez bien autour du pied en formant une cuvette, puis versez-y plusieurs litres d’eau. Comme elle se trouve maintenant directement sous le soleil, l’arrosage des tomates doit s’effectuer le plus souvent possible, proportionnellement à la quantité utile durant la période de semis.
Quelques précautions s’imposent malgré tout pour le développement optimal de votre culture. Bien que les tuteurs soient en place au moment du repiquage, vous devez attendre que la plante grimpe suffisamment pour l’attacher. Ne serrez pas trop, car la tige doit avoir suffisamment de mous pour s’agrandir. Dans le cas où votre jardin est exposé aux vents ou aux souffles froids, placez des protections à côté des pieds. Celles-ci serviront de coupe-vent, et contribueront au maintien de la chaleur.
Cas des plantations sous abri
Cette technique se montre pratique pour ceux qui veulent accélérer la production, ou prolonger les récoltes. Vous pouvez ainsi vous servir d’une serre froide ou tempérée, selon votre choix. Vous pouvez commencer à semer dès le mois de février ou mars.
Pour affronter les rigueurs de l’hiver qui peut encore marquer sa présence à cette époque de l’année, l’idéal consiste à chauffer votre serre pour tomates aux environs de 16 à 20 °C. Lorsque les premières pousses se manifestent, vous pouvez procéder au repiquage. Choisissez des godets de 8 à 10 cm de diamètre, puis remplissez de tourbe, afin d’accueillir les jeunes plants. Comme pour le cas d’une pépinière classique, vous savez quand arroser les tomates en fonction de l’humidité affichée par le récipient.
Dès la moitié du mois d’avril, en fonction de l’état de la pousse, vous pouvez procéder à une installation en pleine terre, mais toujours sous abri. Les opérations générales ne diffèrent pas totalement de la méthode normale, à savoir la préparation du sol, la mise en terre et l’emplacement des tuteurs, entre autres. Compte tenu des améliorations apportées par l’atmosphère refermée de la serre, vous pouvez penser à une première récolte dès la mi-juin. De manière similaire, vous pouvez en profiter jusqu’à l’automne, avant même de procéder à un amendement pour la prochaine saison.
Toutefois, planter des tomates nécessite quelques précautions supplémentaires, qu’il s’agisse d’une culture en plein air ou dans une serre. Entre autres attentions, vous devez tailler les tomates, supprimer les gourmands qui consomment de la sève et qui réduisent la productivité. Il faudra également surveiller les insectes nuisibles et les différentes maladies.
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