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CONTENU

  • Fiche botanique
  • Caractéristiques
  • Origine et histoire de l’amarante queue de renard
  • Culture de l’amarante queue de renard
  • Quand l’amarante s’invite dans le jardin
  • Que cuisiner avec l’amarante queue de renard ?

L’amarante queue de renard au jardin et en cuisine

by CPoster Dernière mise à jour: 30.06.22
Dernière mise à jour: 30.06.22

 

L’amarante queue de renard est une plante annuelle qui séduit un bon nombre d’amoureux de la nature par ses jolies feuilles d’un ton vert tendre et ses épis pendants de couleurs rouges, rosées ou vertes qui se forment à partir du mois de juillet à octobre. Néanmoins, outre son aspect envoûtant, cette plante a également un caractère comestible qui a été confirmé depuis la nuit des temps.

 

Fiche botanique

Avant de remonter aux origines de la découverte de cette plante, il paraît logique de passer par quelques réflexions botaniques.

 – Nom scientifique : Amaranthus caudatus

 – Type : Fleur annuelle

 – Pays d’origine : Amérique du Sud, Afrique, Inde

 – Famille : Amaranthaceae

 – Couleurs des fleurs : vert et rouge pourpre

 – Végétation : Vivace éphémère

 – Feuillage : soutenu

 – Hauteur : jusqu’à 1,5 mètre

 – Éclosion : Juillet à septembre

 

Caractéristiques

Cultivées il y a 4000 ans par les Quechuas, les amarantes sont largement répandues dans les contrées de l’Amérique du Sud. Sans grande considération de ses vertus mystifiées, cette plante est surtout célèbre en Europe pour son caractère ornemental et son design des plus esthétiques. Elle s’érige sur une hauteur qui peut aller au-delà de 150 cm et séduit par sa tige imposante et dense. Ses feuilles, quant à elles, empruntent une forme ovale aux folioles lancéolées qui vont vers le vert clair. Par ailleurs, le charme de l’amarante retombante repose principalement sur ses épis pleureurs composés de fleurs et de glumelles pourpres.

Toutefois, malgré cette esthétique bien répandue, il importe de préciser que l’amarante blanche représente également une déclinaison possible de cette plante.

Origine et histoire de l’amarante queue de renard

Même si les horticulteurs l’ont écartée du marché, cette annuelle classique fait un come-back dans les jardins actuels. Avec une société contemporaine qui clame son désir de renouer avec les sources, on ne s’étonne pas de ce grand regain d’intérêt pour l’amarante sauvage. En effet, sa popularité, elle la doit principalement à son caractère comestible, car oui au-delà de son côté ornemental, cette plante fut largement utilisée en cuisine du temps de nos grands-parents !

Plantons le décor. Autrefois, la plante amarante a été fortement cultivée sur les terres de l’Amérique du Sud et centrale pour ses potentiels céréaliers. Elle faisait d’ailleurs office d’aliment de base pour plusieurs peuples, dont les Incas, les Aztèques et les Mayas. Elle gagna même de la sacralité, si bien qu’elle fut employée pour effectuer des rituels à connotation religieuse. Les Incas vont même jusqu’à penser qu’il s’agit d’une graine miraculeuse qui aiderait à acquérir une force surnaturelle concourant au prolongement de la vie.

Si cette tendance à consommer l’amarante queue-de-renard a longtemps subsisté dans la culture asiatique et africaine, cela tend à s’actualiser dans le continent européen et en Amérique du Nord. En effet, on en arrive au constat que l’amarante queue-de-renard est une plante potagère par excellence qui est, à la fois, riche en protéines et en glucides. Vu sous tous ses angles, c’est sans surprise qu’on la retrouve sur les étales, commercialisée dans les boutiques bio.

 

Culture de l’amarante queue de renard

 – Exposition : aime le soleil, à tenir à l’abri du vent

 – Rusticité : Gélive

 – Type de sol : drainé et enrichi en humus

 – Taux d’humidité : Frais

 – Taux d’acidité : Neutre

 – Période de plantation : Saison printanière

 – Multiplication : Semis entre mars et avril pour un repiquage au mois de mai

 – Germination : De 10 à 15 jours

 – Nuisibles : Araignées rouges et pucerons

Dans le cas où vous souhaitez compter l’amarante queue de renard parmi vos plantes du jardin, la bonne nouvelle c’est que cette dernière n’est pas des plus capricieuses. Toutefois, même si elle est en mesure de trouver ses marques sur un sol pauvre, elle est plus à l’aise sur un terrain de type humifère et fertile. La prudence est également de mise étant donné qu’elle n’est pas à l’abri de la verse, une maladie qui contraint les plantes à se coucher vers le sol. En ce sens, il est fortement recommandé de l’exposer au soleil et de la tenir hors de la portée du vent.

Pour les semis, il convient de les effectuer au printemps, lorsque le sol est bien tempéré. Vous l’aurez compris, cela se fera idéalement dans le courant de la seconde moitié du mois de mai.

Par ailleurs, vu la taille réduite des semences, il semble plus sage de bien espacer les graines, de manière à obtenir un plant à chaque 60 cm.

Pour les plantations en godet, l’idéal est de passer au repiquage quand la plante a une hauteur qui avoisine les 10 à 15 cm.

Enfin, l’arrosage n’est pas à exclure du programme, particulièrement au cours des premiers mois. Cette période passée, l’amarante fleur n’aura pas forcément besoin d’une grande quantité d’eau.

 

Quand l’amarante s’invite dans le jardin

De par sa morphologie, cette plante est principalement utilisée pour servir de plate bande, d’arrière-plan ou de pré fleuri. En outre, grâce à ses épis tombants, un ensemble de 4 ou de 5 plants suffit à rehausser le design de votre jardin, surtout si ces derniers sont disposés au centre d’un tapis de plantes.

Par ailleurs, en tant qu’arrière-plan, elle structure la surface et l’embellit sous forme d’arbuste décoratif. Et pour vos finitions de jardinage, pensez à vous munir d’un coupe-bordure pour obtenir un rendu bien net.

 

Que cuisiner avec l’amarante queue de renard ?

Ce qui plait chez ce beau cadeau de la nature c’est son caractère hautement comestible. En effet, tout est consommable chez lui ! Ses feuilles sont empreintes d’une saveur acidulée qui s’avoisine à celle de l’épinard. Cela s’explique par le fait que ces 2 plantes sont issues de la même famille. Ceci dit, les feuilles peuvent être cuisinées ou tout simplement consommées crues telle une salade.

Les graines, quant à elles, ont un goût de noisette et se cuisinent de la même manière que le quinoa. En d’autres termes, vous pouvez les faire cuire dans de l’eau bouillante durant près de 30 minutes. Elles pourront ensuite former de délicieuses galettes ou s’inviter à votre table pour le souper du soir.

 

 

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