Ayant un aspect physique très captivant, ce dispositif facilite le jardinage en le rendant moins laborieux, seulement, le problème qui dérange dans ce domaine c’est la façon dont il faut garnir le potager en question. Afin de vous donner une idée des éléments qu’il faut mettre à l’intérieur du bac vide, voici quelques astuces qui pourraient vous être utiles.
Un potager surélevé : comprendre avant tout
Si vous en avez marre de vous plier pour cultiver votre jardin, ce dispositif est fait pour vous, car son côté ergonomique vous épargne facilement cette lourde tâche. Au lieu, et à la place d’un jardin qui vous incitera sans cesse à vous baisser, vous aurez votre propre potager placé à un niveau plus élevé que la hauteur normale d’un jardin. L’originalité de ce système lui permet de gagner quelques points en plus par rapport aux modèles ordinaires même si, loin d’être parfait, ce jardin présente toutefois quelques anomalies.
Si on ne citait que les principaux points forts et points faibles de cette fabuleuse construction, d’un côté on pourrait retenir la productivité améliorée et l’entretien facilité comme les avantages capitaux, et de l’autre côté on pourrait relever l’importante quantité d’effort requis pour son installation comme le principal inconvénient.
Garnir son potager surélevé : connaître préalablement les différents types d’aménagement.
Avant d’entrer dans les détails du remplissage, il est nécessaire avant tout de connaître les différents types d’aménagements. Le monde jardinier d’aujourd’hui compte 3 principaux types de potagers surélevés à savoir en premier lieu, le potager sur pieds qui est un modèle essentiellement inspiré des tables de cultures destinées aux personnes ayant des difficultés à se déplacer.
Le bac installé sur les pieds de cette référence se construit généralement à base de bois, de plastique ou de métal. En second lieu, il y a le potager en contact avec le sol. Ce second modèle, quant à lui, est un dispositif qui n’a pas de fond, mais qui est directement installé sur le sol, comme son nom l’indique. En dernier lieu il y a la culture sur buttes. C’est le modèle le plus simple, car il consiste juste à hausser de quelques centimètres le niveau du sol en aménageant des buttes.
Remplir son potager à l’aide de la fameuse méthode permaculture
Baptisée Hugelkultur en Allemagne, la permaculture est une méthode d’origine allemande qui a pour objectif de remplir un potager surélevé en le chargeant de sol forestier. Si vous l’ignorez, un sol forestier est la crème de la crème dans le monde agronomique.
C’est le seul type de sol qui remplit toutes les conditions de fertilité permanente. N’importe quel jardinier rêverait par-dessus tout d’obtenir cette mixture riche, souple et toujours bien humide. L’utilisation de la méthode hugelkultur accompagnée d’un bon système d’arrosage automatique vous garantit un jardin paradisiaque dans un futur proche. Pour garnir votre potager, il vous est possible d’obtenir le secret de cette composition à l’aide de cette petite astuce dispatchée en 4 étapes :
– Constituer la base : dépôt de bûches de bois
Vous n’êtes pas sans savoir que l’arbre joue un rôle prépondérant dans la régulation du cycle de l’eau. Dans la permaculture, les bûches de bois substitueront l’arbre vu qu’il est impossible d’insérer un tronc en entier dans un potager. Le dépôt des bûches constitue en effet la première étape du processus.
Lors du choix des tranches à installer au fond du bac, il est toujours préférable de miser sur les grosses bûches étant donné qu’elles constitueront en quelque sorte la réserve d’eau et de nutriments du potager, les plus grosses tranches permettront donc de garder ces éléments sur une période beaucoup plus longue par rapport aux bûches de petite taille.
En effet, ces dernières se dégradent facilement après quelques années seulement. Pour finaliser convenablement la première étape, assurez-vous de bien serrer les bûches les unes contre les autres. En cas de présence de trous, comblez les parties vides au moyen de petits bouts de bois. Attention ! Même si la permaculture ne vise aucun type de bois en particulier, évitez toutefois les bûches venant de bois difficile à décomposer comme le noyer, le robinier ainsi que le cèdre.
– Deuxième couche : mélange de déchets verts et de couches de bois
Dans cette seconde étape du tutoriel, vous allez procéder à la constitution de la seconde couche de la permaculture. Lorsque vous avez vos grosses bûches parfaitement installées, vous pouvez d’ores et déjà déposer une couche de déchets verts au-dessus de celles-ci. La raison est que ces éléments sont très riches en azote et c’est un point très important pour le jardinage. Remplissez-le ¾ de votre bac avec tous les déchets verts que vous avez réunis et mélangez cette couche avec de petites branches de bois que vous allez mettre en dessus. Si possible, faites-en sorte de bien broyer les déchets avant de les étaler à l’intérieur du bac.
– Appliquer de la bonne terre
Votre potager surélevé est maintenant quasi-plein, et vous êtes proche de l’objectif. Dans cette avant-dernière étape, choisissez la meilleure terre de votre jardin et prenez-en pour remplir le bac. Si la parcelle choisie n’est pas de bonne qualité, vous pouvez mélanger la couche avec du compost. Pour paraître plus explicite, vous pouvez ajouter jusqu’à 45% de compost pour les terres collantes, argileuses ou très collantes ; et pour les bonnes terres, une dose de 15 à 20% pourrait suffire.
– Finalisation
Lorsque vous aurez rempli votre bac de terre composée, vous allez donner un peu de temps de repos à la composition afin que les déchets de la seconde couche et la terre de la troisième couche se tassent complètement. Lorsque vous jugez le tout bien tassé, vous pouvez rajouter de la terre pour combler le vide laissé par le tassage.